RE-COMMANDATION #9 – INTÉRÊT DU TRAVAIL D’UN TRAVAIL PLIOMÉTRIQUE EN RÉATHLETISATION

La pliométrie est définie comme l’enchaînement d’une contraction excentrique et d’une contraction concentrique.

L’utilisation du cycle « étirement-raccourcissement » permet aux unités motrices d’atteindre plus vite leur force maximale.

Son entraînement permet d’améliorer la coordination inter et intramusculaire donc la puissance développée par le muscle. Par conséquent, l’athlète va améliorer sa vitesse et son explosivité.

Il convient d’être prudent dans l’évolution de l’entraînement en pliométrie. Tout d’abord, il est nécessaire d’utiliser la pliométrie horizontale surtout lors de cette phase de réathlétisation. Les contraintes sont moins importantes qu’en pliométrie verticale et permettent d’activer la capacité et le contrôle neuromusculaire nécessaire en début de réathlétisation. Ce type de travail va permettre de gagner plus facilement en force maximale. Ensuite, l’introduction de la pliométrie vertical doit se faire progressivement en respectant certains fondamentaux comme le niveau de récupération de la force excentrique et concentrique du quadriceps.

Le travail bipodal en début de processus doit permettre de passer progressivement à du travail en unipodal. Le travail unipodal devra également être découpé en plusieurs phases de contraintes.

En réathlétisation, ce type de travail est très efficace pour le gain de force fonctionnelle et la confiance en soi. Bien utilisé, il permettra d’optimiser la phase de réathlétisation.