- Sur un même exercice, de type L-Fly, le réaliser à la poulie produit les mêmes résultats qu’avec un élastique ?
Non.
Le travail à l’élastique est différent de celui à la poulie. Avec un élastique ou une powerband, au fur et à mesure que l’amplitude du mouvement augmente, la tension augmente également, ce qui permet un meilleur gain de force sur le mouvement (Garcia-Lopez et al, 2016). De plus, pour une même intensité, une résistance élastique permet une meilleure sollicitation musculaire qu’avec une résistance constante (Hughes et al, 2005).
- Les différentes articulations de l’épaule sont toutes stabilisées à la fois de façon active et passive ?
Non.
La stabilisation active ou dynamique se fait par le système musculaire tandis que la stabilisation passive se fait par le système tendino-ligamentaire. Parmi les différentes articulations de l’épaule (la gléno-humérale, la scapulo-thoracique, la sterno-costo-claviculaire et l’acromio-claviculaire), seule la scapulo thoracique est stabilisé par un système dynamique de muscles tandis que les trois autres articulations sont stabilisées de manière passive ET active.
- Chez des sportifs de haut-niveau, le risque de récidive d’une instabilité gléno-humérale est plus faible après intervention chirurgicale qu’après traitement conservateur ?
Oui.
Une récente étude (Lu et al, 2019) s’est intéressée à des joueurs NBA ayant subi une luxation ou subluxation de l’épaule. Parmi les principaux résultats, il en ressort que les sportifs ayant eu une réduction chirurgicale de leur instabilité gléno-humérale avaient seulement 6% de risques de récidives quand les joueurs qui ont eu un traitement conservateur avaient près de 24% de risques.