RE-ATHLETISATION DE A à Z #5 – Abécédaire : qui est quoi ?

Dans chaque newsletter, nous vous proposons un passage en revue des notions fondamentales de la dialectique en matière de réathlétisation. Il s’agit d’un abécédaire dédié aux technologies, tests et matériels spécifiques auxquels vous êtes confronté dans votre quotidien.

Musculation :

En réathlétisation, la musculation va principalement concerner le gain de force. En effet, l’objectif principal de cette phase de travail va être d’augmenter la force maximale pour d’en un premier temps rééquilibrer les niveaux de force controlatéraux et agoniste/antagoniste. Les phases de travail complémentaires vont s’axer sur une augmentation bilatérale du niveau de force maximale, d’endurance de force et d’explosivité en lien avec la pratique sportive.

Neuromusculaire (stimulation) :

L’entraînement dynamique va influer sur les facteurs nerveux de la contraction musculaire. Le but est de diminuer le temps pour que les unités motrices atteignent leur force maximale (diminution du « temps au pic de force ») (Duchateau et Hainaut, 2003). Cela sera accompagné d’une augmentation de l’activation musculaire (Van Custem, 1998). L’entraînement dynamique avec charges se situe aux environs de 30 à 40% de la force maximale.

Œil (perception visuelle) :

La perception visuelle est un élément important à prendre en compte dans le cadre de l’optimisation des qualités physiques lors de la phase de réathlétisation. La vision influence positivement la puissance musculaire (Killebrew, 2013) et la vitesse de réaction (Coutté, 2011). Cette dernière étude met en évidence l’impact d’une vision périphérique fonctionnelle et de qualité sur la discrimination rapide des informations nécessaires à la prise de décision. Cela permettrait de raccourcir le temps de réaction et ainsi de réaliser une performance optimale.

Pliométrie :

Enchaînement d’une contraction excentrique suivie d’une contraction concentrique (« cycle Etirement-Raccourcissement »). L’efficacité de cette modalité de fonctionnement repose sur l’intervention des facteurs nerveux (recrutement spatial et temporel des unités motrices et leur synchronisation), l’élasticité du système « tendon-muscle » (ponts actine-myosine et titine – élasticité du tendon) et l’intervention du réflexe d’étirement (boucle réflexe) (Cometti, 2007). Cette modalité d’entraînement va permettre une amélioration des qualités d’explosivité et de force maximale.