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RE-VISION #10

  1. La balance agoniste/antagoniste est-elle aussi importante que la balance jambe saine/ jambe lésée ?

Réponse : Oui. Il a été montré une augmentation du risque de blessure dans le cas d’un ratio agoniste/antagoniste déséquilibré ainsi que lors d’un déséquilibre controlatéral (Croisier, 2008).

 

  1. Pourquoi réaliser des tests fonctionnels à 6 mois post opératoire ?

Réponse : La réalisation de différents tests fonctionnels permet d’évaluer le niveau de récupération fonctionnel des patients opérés. Il a été montré que des mauvais résultats fonctionnels à 6 mois post opératoires impactaient de manière significative le taux de retour au sport (Nawasreh, 2017).

 

  1. Existe-il un temps minimum universel pour le retourner au sport après ligamentoplastie du LCA ?

Réponse : Non. Le niveau de ligamentisation du LCA (Pauzenberger, 2013) semble être suffisant à 6 mois post opératoire pour envisager une reprise progressive des activités de pivots/contacts. L’introduction des contacts se fera au 7ème mois post opératoire et la reprise de la compétition est envisageable à partir du 9ème mois post op. Une prise en charge optimale devra comporter une phase de réathlétisation pour rester dans ces délais. Toutefois, ne s’appuyer que sur délais temporels ne semble pas opportun. Il est nécessaire de s’appuyer sur des niveaux de récupération motrice pour optimiser la prise en charge individuelle des patients.

RE-TURN TO PLAY #10

Cas évoqué : Prise en charge d’une chondropathie femoro-patellaire  chez un footballeur professionnel

La chondropathie femoro-patellaire se caractérise par des lésions cartilagineuses de la trochlée ou de la rotule, les étiologies étant multiples. Elle est caractérisée par des douleurs antérieures le plus souvent en position fléchie associées ou non à des craquements dans les mouvements de flexion/extension.

Le cas pratique évoqué dans cet article concerne un footballeur professionnel international évoluant dans un championnat étranger.  Il présentait une chondropathie rotulienne. L’enjeu de sa venue chez ATHLETIC était une reprise rapide de ses capacités musculaires afin de pouvoir reprendre l’entraînement spécifique pour se laisser la possibilité de choisir le club dans lequel il souhaitait effectuer son dernier challenge. Les douleurs étaient alors récurrentes et intenses avec une forte inhibition de son quadriceps. A son arrivée chez Athletic, le joueur sortait d’une période d’inactivité de 6 semaines (douleurs à la course à pied). Suite à la réalisation du test d’aptitude à la réathlétisation, 10 séances de réathlétisation d’une durée d’1h30 encadrées par un préparateur physique spécialisé pendant 2 semaines consécutives ont été préconisées. Ce sont ajoutées 4 séances de renforcement musculaire isocinétique infra-douloureux concentrique et excentrique du quadriceps du côté symptomatique.

L’objectif principal du protocole était d’effectuer un travail de renforcement spécifique du quadriceps (en privilégiant le renforcement excentrique et plus spécifiquement le vaste medial) sans oublier d’effectuer un travail des ischio-jambiers afin de maintenir l’équilibre de la balance agoniste/antagoniste.  L’objectif secondaire était d’intégrer une préparation physique à la réathlétisation pour optimiser la reprise de début de saison.

Le protocole s’est déroulé en 2 étapes : restaurer les qualités musculaires du quadriceps puis renforcer musculairement le bas du corps avec intensification de la charge de travail associé à du travail d’endurance musculaire. Le renforcement du quadriceps à nécessité beaucoup de précaution afin de limiter les contraintes sur le cartilage tout en permettant un gain significatif de force permettant par la suite de limiter les contraintes mécaniques dans le genou. Le travail fonctionnel complexe n’a été mis en place qu’au cours de la 2ème semaine de travail.

En fin de protocole, le joueur était capable d’effectuer des courses longues, des courses à hautes intensités avec changements de direction, des sauts répétés sur sol stable et instable sans douleur ni appréhension. Il a pu reprendre l’entraînement spécifique football pour se préparer à un nouveau challenge.

RE-VISION #9

  1. Doit- on privilégier un travail musculaire fonctionnel ou un travail musculaire isolé en phase de réathlétisation sur un sportif amateur ?

Réponse : Les deux éléments doivent impérativement être réalisés. Leur proportion dans la planification dépend de leur capacité neuromusculaire mais également de leur contrôle neuromusculaire. Le travail musculaire isolé permet de rééquilibrer le niveau de force maximal du membre lésé en comparaison du membre « sain ». Le travail musculaire fonctionnel permet de retrouver la fonctionnalité des groupes musculaires en situation sportive spécifique.

  1. Le travail de force est-il indispensable lors d’une réathlétisation du LCA sur un patient non sportif ?

Réponse : Oui. Toute personne opérée, qu’elle soit sportive ou non sportive, doit réaliser un travail de force pour agir en prévention secondaire sur le membre lésé mais également en prévention primaire sur le membre « sain ».

  1. Le travail à poids de corps suffit-il pour faire un travail de force ?

Réponse : Non. Et ceci pour deux raisons :

  • l’utilisation de charges additionnelles va permettre une sollicitation plus importante des fibres musculaires et de les préparer à la surcharge subie due à l’activité physique (exemple : on subit 2.5 fois son poids de corps lors de la course à pied).
  • le travail de force en réathlétisation est sous maximal par rapport au niveau développé avant la blessure. L’utilisation de machine permet de regagner progressivement de la force maximale sans surcharger l’articulation et risquer un syndrome rotulien ou tendinopathie.

RE-TURN TO PLAY #9 – PRISE EN CHARGE DU SYNDROME FEMORO-PATELLAIRE POST LIGAMENTOPLASTIE PAR DIDT CHEZ UN RUGBYMAN PROFESSIONNEL

Une complication fréquente (10-22% [1]) après la reconstruction du LCA est le syndrome femoro-patellaire, qui reste gênant pour un tiers des genoux après la chirurgie par une greffe du tendon des ischio-jambiers [2,3]. 15% des patients ayant subi une chirurgie reconstructrice du LCA ont retardé leur reprise d’activité sportive en raison de douleurs liées au SDR [4,5].

Le cas pratique évoqué dans cet article concerne un rugbyman professionnel du Top 14.  Il présentait un syndrome femoro-patellaire à 11 mois post ligamentoplastie par DIDT avec ténodèse latérale et suture du ménisque interne. L’enjeu de sa venue chez Athletic était une reprise rapide de ses capacités musculaires afin de pouvoir reprendre l’entraînement spécifique pour préparer la deuxième partie de saison du championnat. Les douleurs étaient alors récurrentes et intenses avec une forte inhibition de son quadriceps et de ses ischio-jambiers sur certaines angulations en flexion. A son arrivée chez Athletic, suite à la réalisation du test d’aptitude à la réathlétisation, 15 séances de réathlétisation d’une durée d’1h30 encadrées par un préparateur physique spécialisé pendant 3 semaines consécutives ont été préconisées. Se sont ajoutées 6 séances de renforcement musculaire isocinétique infra-douloureux concentrique et excentrique du quadriceps du côté symptomatique.

L’objectif principal du protocole était d’effectuer un travail de renforcement spécifique du quadriceps (en privilégiant le renforcement du vaste interne) sans oublier d’effectuer un travail des ischio-jambiers afin de maintenir l’équilibre de la balance agoniste/antagoniste.  L’objectif secondaire était d’intégrer une préparation physique à la réathlétisation pour optimiser la reprise du rugby.

Le protocole devait se dérouler en 3 étapes : restaurer les qualités musculaires du quadriceps, renforcement musculaire du bas du corps avec intensification de la charge de travail et associé à du travail d’endurance musculaire, préparation physique spécifique rugby. Cependant, après 5 séances de travail, nous avons constaté de réelles difficultés biomécaniques qui empêchaient toute évolution marquée de l’état du sportif. Après concertation avec son chirurgien, il a été décidé de poursuivre la prise en charge en réathlétisation avec programmation de nouveaux examens et d’orienter uniquement le travail sur de la force. Il a alors été détecté un cyclope et un point de la suture méniscale avait lâché. Suite à une nouvelle chirurgie, le staff médical de son club l’a pris en charge en rééducation. Lors de sa période de convalescence post opératoire, le kiné du club ayant la charge de ce joueur, est venu suivre le module réathlétisation genou dispensé par Athletic.

Le staff médical du joueur a décidé de le faire venir chez Athletic pour évaluer son niveau de récupération et initier la phase de réathlétisation. Une nouvelle prise en charge de 10 séances sur 2 semaines consécutives d’une durée d’1H30 a été mise en place 1 mois après son opération. L’objectif était de recouvrer une capacité et un contrôle neuromusculaire permettant au joueur de poursuivre sa réathlétisation dans son club auprès du kiné formé et de reprendre progressivement l’entraînement spécifique.

Le nouvel enjeu pour Athletic dans le suivi de ce sportif est l’accompagnement à distance de sa prise en charge par le kiné formé. De nombreux échanges entre les différents acteurs ont permis une reprise progressive du rugby après validation du test fonctionnel K-STARTS.

La reprise intensive de l’entraînement a pu se faire lors de la réintégration du joueur dans l’effectif pour la préparation physique de début de saison. Cela lui a permis de participer aux matches amicaux de présaison et de postuler à une place de titulaire pour cette nouvelle saison en Top 14.

 

Références :

  1. Monnot et al. 1st World Sports Physical Therapy Congress, Bern, Switzerland, November 20th-21st, 2015.
  2. Culvenor AG, Collins NJ, Vicenzino B, Cook JL, Whitehead TS, Morris HG, Crossley KM. Predictors and effects of patellofemoral pain followinghamstring-tendon ACL reconstruction. J Sci Med Sport 2016; 19(7):518-523.
  3. Li et al. Knee, 18:287–293, 2011
  4. Shelbourne KD, Trumper RV. Preventing anterior knee pain after anterior cruciate ligament. Am J Sports Med 1997; 25:41–7.
  5. Savalli L, Hernandez-Sendin MI, Puig PL, Trouve P. Pain after anterior cruciate ligament reconstruction: detail and treatment. Annales de réadaptation et de médecine physique 2004; 47:299–308.
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RÉ-ACTION #9

Dr Thomas ROUSSEAU
Chirurgien orthopédique et traumatologie
http://orthopedie-catalane.fr

Clinique Mutualiste Catalane à Perpignan – 66

C’est aux journées lyonnaises du genou, lors d’une communication du Dr Jean-Marie Fayard que J’ai découvert les travaux réalisés à ATHLETIC.

Il animait une conférence sur les critères objectifs de retour au sport après chirurgie du ligament croisé antérieur. J’ai tout de suite été séduit par le « K-STARTS » et très vite j’ai participé aux modules de formations mis en place à ATHLETIC.

Depuis 1 an, je demande à chaque patient opéré d’une ligamentoplastie du LCA d’effectuer un test de retour au sport « K-STARTS » chez un kinésithérapeute labélisé ATHLETIC avant de reprendre tout sport pivot contact en compétition.

Il s’agit pour moi d’un outil indispensable pour une bonne récupération. Ce test nous procure une évaluation objective et me permet d’encadrer au mieux le retour sur le terrain des patients sportifs. J’ai le sentiment que cette évaluation va contribuer à réduire les risques de re-rupture. Cela permet également aux patients d’être plus confiance et de se sentir de nouveau capable de pratiquer leur activité sportive à leur niveau initial.

J’ai également eu l’occasion de travailler avec l’équipe d’ATHLETIC dans le cadre de la prise en charge d’un rugbyman professionnel suite à une lourde intervention après une grave entorse du genou.

Après une phase de récupération de bonne qualité, ce joueur a présenté des douleurs persistantes qui l’ont handicapé dans sa récupération fonctionnelle.

Les délais de récupération s’allongeaient et il avait du mal à progresser pendant ses séances de réathlétisation.

Je l’ai donc orienté vers ATHLETIC afin qu’il puisse profiter de leur expertise et bénéficier d’un protocole de réathlétisation adapté.

Nous avons organisé une prise en charge multidisciplinaire. Cela a permis la réunion des équipes médicales de Perpignan, du Centre Orthopédique Paul Santy (Dr Capel, Dr Fayard) et d’ATHLETIC.

Nous avons pu identifier le problème et proposer une nouvelle opération sur Perpignan.

Son kinésithérapeute, Nadir El Fassi, qui avait préalablement suivi la formation ATHLETIC et Gregory Vignes Préparateur Physique à Athletic ont mis au point un programme personnalisé de rééducation puis de réathlétisation.

Après sa nouvelle phase de récupération, il a pu terminer son protocole et passé avec succès son « K-STARTS ». Il a maintenant réintégré le groupe pro. Il a retrouvé son niveau de jeu initial et évolue à nouveau en Top 14.

Ce que j’ai apprécié chez ATHLETIC, c’est la facilité d’échanges, la compétence de l’équipe et leur souci d’évaluation au retour au sport grâce à des éléments factuels (K-STARTS).

RE-FLEXION #8

Nous avons le plaisir de vous annoncer que nous venons d’avoir la confirmation de la publication scientifique de notre article sur le test fonctionnel K-STARTS (Validation of a Composite Test for Assessment of Readiness for Return to Sports After Anterior Cruciate Ligament Reconstruction: The K-STARTS Test) dans la revue américaine Sports Health.

Cette publication est une première étape qui valide statistiquement la qualité de l’étude et l’utilisation du score composite obtenu lors du test.

L’étape suivante consiste à établir une échelle de valeur entre le score obtenu par les sportifs lors de la passation du K-STARTS et leur taux de retour au sport à leur niveau initial deux ans après la chirurgie. L’évaluation de leur niveau de récupération fonctionnel permettra de valider une reprise progressive de leur activité et/ou d’orienter cette reprise en fonction des déficits observés.

La validation de ce score permettra d’obtenir un élément objectif dans la prise de décision du retour au sport.

Pour rappel, le K-STARTS regroupe un ensemble de tests validés dans la littérature scientifique permettant d’apprécier le contrôle neuromusculaire du membre inférieur lors de la réalisation de mouvements dynamiques. Ce test vient en complément du testing clinique et de l’évaluation des capacités neuromusculaires (réalisée au travers du test isocinétique).

En savoir plus sur le test K-STARTS et la formation

RE-ATHLETISATION de A à Z #7 – ABÉCÉDAIRE : C’EST QUOI ?

Upper quarter Y balance test

Test fonctionnel de la mobilité et de la stabilité du membre supérieur (Gorman, 2012). L’UQYBT est le premier test fiable conçu pour évaluer fonction dynamique unilatérale du membre supérieur en chaîne cinétique fermée stricte (Westrick, 2012). Ce test ne peut en revanche être utilisé pour évaluer la force du membre supérieur (Borms, 2016).

Vitesse d’exécution (tempo)

Vitesse de déplacement d’une charge en musculation (en secondes). Il est important de considérer le tempo comme un facteur de progression et de performance. Il se compose de 4 chiffres correspondant à 4 phases bien définies : le mouvement excentrique, la phase de transition avec le mouvement concentrique (isométrie 1), le mouvement concentrique et la phase de transition avec le mouvement excentrique (isométrie 2). En fonction de l’objectif de la séance de force, le tempo va être tout autant  adapté que la charge de travail. Pour exemple, un travail de force maximale peut se faire en 3020, un travail d’explosivité en 2010.

Warm up

Phase d’échauffement essentielle au bon déroulement de la séance de travail. Elle doit être adaptée et orientée en fonction de l’objectif principal de la séance. Cette phase dure en moyenne 15 min maximum. Elle doit permettre d’optimiser la qualité du travail effectué. Par exemple, pour une séance de force maximale, un travail de mobilité articulaire puis de mouvements fonctionnels pluri-articulaire et ensuite 2 à 3 passages d’échauffement spécifique sur les machines que l’on souhaite utilisée, vont permettre d’obtenir l’activation neuromusculaire nécessaire à une réalisation qualitative des  mouvements demandés.

RE-COMMANDATION #7 – Intérêt du travail de coordination motrice

Lors des principales activités de pivots/contacts, les joueurs doivent se déplacer sur un terrain en tenant compte de situations dites « ouvertes » comprenant les adversaires, les partenaires et le ballon.  La qualité d’agilité semble apparaître comme qualité essentielle à la pratique du sport notamment à haut niveau. L’agilité peut être définie comme un mouvement rapide du corps entier avec changement de vitesse ou de direction en réponse à un stimulus. Selon le modèle de Sheppard (2006), l’agilité intègre une composante cognitive et une composante physique. La composante physique repose sur la vitesse linéaire du sujet, sa réactivité, ses qualités musculaires, sa technique et certaines caractéristiques anthropométriques. La qualité de proprioception en statique et en dynamique complète ses facultés.

Pour améliorer son agilité, il convient, en parallèle du travail de renforcement musculaire, de mettre en place en place des exercices dynamiques pluri-articulaires afin de se rapprocher au mieux de la pratique sportive. Cependant, les mouvements réalisés lors de son activité sont complexes et  nécessite une décomposition. Ce travail de simplification permet de recréer progressivement un schéma moteur efficient.

Pour cela, nous avons à notre disposition du petit matériel tel que les steps, les cerceaux, l’échelle de rythme,…

Lors de la mise  en place de nos exercices, l’important va être de planifier les exercices en maîtrisant leur complexification pour se rapprocher progressivement des mouvements spécifiques de l’activité pratiquée.

L’avantage de ce travail de pliométrie horizontale, outre le fait de développer son habileté motrice, est de favoriser l’activation des fibres rapides et donc de réduire le délai d’activation musculaire.

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RE-FLEXION #7

Au cours de ces derniers mois, le comité scientifique a travaillé à l’élaboration d’un protocole spécifique de prise en charge en réathlétisation du syndrome douloureux rotulien (SDR). En fonction des déficits constatés, le protocole se déroule majoritairement sur 8 à 12 séances. L’objectif est de permettre aux praticiens de franchir le cap douloureux lors d’exercices fonctionnels simples afin d’accompagner leur patient dans un premier temps à la reprise de leurs activités quotidiennes pour, dans un second temps, envisager une reprise progressive de leur activité sportive.

Le syndrome douloureux rotulien (ou syndrome fémoro-patellaire) est responsable à lui seul de plus de 25% de la pathologie du genou du sportif. Son origine peut être primaire ou secondaire. En primaire, il touche principalement le sujet jeune et souvent sportif et dont le diagnostic pose à ce jour peu de problème mais dont la prise en charge reste complexe et délicate avec des résultats souvent décevants. En secondaire, il est souvent associé à des complications liées à une ligamentoplastie du ligament croisé antérieur. Le travail du comité scientifique vient donc naturellement compléter les protocoles de prise en charge post ligamentoplastie du LCA. En effet, le SDR est une des complications possibles de ce type de chirurgie (Sachs, 1989). Il peut affecter jusqu’à 50% des genoux plus de deux ans après l’opération et jusqu’à 1/3 pour les greffes par ischio-jambiers (Li, 2011). Le SDR reste donc une problématique actuelle dans la prise en charge en rééducation d’une ligamentoplastie du LCA.

En parallèle, le comité scientifique continue son travail sur la validation du K-STARTS (en cours de révision chez l’éditeur) ainsi que sur l’évaluation scientifique du test fonctionnel de l’épaule par l’intermédiaire de nouveaux protocoles.

RE-VISION #7

Existe-t- il un intérêt à isolé le travail de renforcement des muscles fessiers ?

Réponse : oui. Les muscles fessiers vont intervenir dans le maintien postural. Un travail de renforcement spécifique à l’aide de machines isotoniques comme le Glute, de poulie, de mini bande…, permettent de rééquilibrer le déficit potentiel pour ensuite être plus efficace sur le maintien des mouvements fonctionnels. Un travail de force maximale et d’endurance de force devront être préconisé.

Une faiblesse de l’équilibre statique et dynamique peut-elle être détectée à l’aide du Single Hop Test ?

Réponse : oui. D’après l’étude de Manske en 2013, les patients déficitaires en force, obtiennent des résultats plus faibles au Single Hop Test.

Lors d’une réception de saut avec amortissement on subit 6 à 7 fois son poids de corps?

Réponse : non. Lors d’une réception de saut avec amortissement, on subit 3 à 4 fois son poids de corps. Sur une réception jambes tendues, on subit 6 à 8 fois son poids de corps. Lors de la course, on subit 2 à 3 fois son poids de corps.