Test fonctionnel S-STARTS et procédure Latarjet : 3 questions que vous vous posez

  1. Après stabilisation chirurgicale de l’épaule par procédure Latarjet, le travail avec résistance élastique en rotation interne coude au corps est à débuter dès les premières séances de réathlétisation ?

Réponse : non.

Le travail avec élastique est à proscrire dès les premières séances de réathlétisation pour éviter des inflammations du muscles sous-scapulaire au travers duquel le processus coracoïde a été fixé à l’aide de 2 vis au niveau du bord antéro-inférieur de la glène de la scapula.

  1. A la suite d’une instabilité antérieure de l’épaule non opérée, le travail de renforcement est le même qu’après stabilisation chirurgicale par procédure Latarjet ?

Réponse : non.

Lorsqu’une intervention chirurgicale est réalisée sur un sportif, les délais d’immobilisation ne sont pas les mêmes que pour un traitement conservateur. Ainsi, on observe une perte différente au niveau de certaines qualités physiques, que ce soit sur des notions de force, de proprioception ou encore de mobilité.

  1. Un patient opéré de son côté dominant aura les mêmes déficits que s’il avait été opéré de son côté non dominant ?

Réponse : non.

Une analyse réalisée sur plus de 160 sportifs (données non publiées) a permis de mettre en évidence une différence entre les sportifs opérés de leur côté dominant et ceux opérés de leur côté non-dominant. Il convient donc d’établir des programmes prenant en compte ce type de spécificité lors des séances de réathlétisation.